L’enfance est le terreau de l’homme, l’apprentissage vers les autres; sortir de soi, suivre sa voie et son destin; s’inventer autre chose plus beau, rayer tous les maux de la terre par une simple volonté.
cette générosité se perd ensuite par dépit, renoncement, désillusion; pour justifier cet abandon, on dit qu’on est un adulte réfléchi.
Vieillir, c’est oublier ses rêves et ne plus croire à l’impossible; alors on se replie sur soi et l’autre n’est plus qu’un gêneur dont il faut se débarrasser pour profiter le mieux possible,seul, en souhaitant le malheur des autres ou au moins en les méprisant.
Regardons bien au fond de nous, qu’avons nous fait de tous ces rêves ? Bien enfoncés, bien oubliés, car il est plus facile de dire qu’on n’est pas responsable du monde.
Ne tire-t-on pas plaisir d’une difficulté surmontée ? Et n’est-on pas plus fort ensemble ?
Solidarité, ce mot a renversé des montagnes, ailleurs, avant. Forcer le monde à s’adapter à des valeurs universelles, le plier à l’humanité, voilà un très beau rêve.